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C'est le dernier intervenant qui est responsable.

Installateurs de cheminées : halte aux pratiques irresponsables

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Respecter son ramoneur : une évidence trop souvent oubliée

 

Il est temps de mettre les choses au clair. Trop souvent, les clients se retrouvent pris au piège entre plusieurs intervenants lorsqu’un problème survient sur leur installation de chauffage au bois ou au granulé. Une habitude déplorable perdure chez certains installateurs : rejeter systématiquement la faute sur le dernier intervenant – généralement le ramoneur ou l’entreprise d’entretien – au lieu d’assumer leurs propres responsabilités.

Or, il est essentiel de rappeler un principe simple mais fondamental :
👉 le maître d’œuvre d’une installation reste et restera l’installateur d’origine.

La responsabilité de l’installateur

Lorsqu’un conduit est mal dimensionné, qu’un tubage est monté à l’envers, qu’une plaque d’étanchéité est absente ou qu’une arrivée d’air n’a pas été prévue, ces défauts ne relèvent pas du ramonage ou de l’entretien ultérieur. Ils sont directement liés à la conception et à la pose initiale.
Le rôle du ramoneur est d’entretenir, de contrôler visuellement, d’alerter sur les anomalies et de délivrer un certificat de ramonage. Mais il ne devient pas responsable des erreurs structurelles ou des non-conformités d’une installation qu’il n’a pas réalisée.

Un danger pour les clients et les assurances

En rejetant la faute sur le dernier intervenant, certains installateurs tentent non seulement d’échapper à leurs obligations, mais ils mettent en danger les clients :

  • Les assurances peuvent refuser une prise en charge en cas de sinistre si l’installation est non conforme aux DTU (24.1 / 24.2) et au Règlement Sanitaire Départemental.

  • Les utilisateurs continuent d’employer un appareil dangereux, croyant que tout est en ordre parce que le ramoneur est passé.

Stop aux accusations abusives

Accuser un ramoneur d’être responsable d’un défaut d’installation, c’est non seulement injuste, mais c’est aussi une manière de brouiller les responsabilités. Le certificat de ramonage atteste de la vacuité du conduit et du nettoyage réalisé dans les règles de l’art. Il ne constitue pas un certificat de conformité de l’installation.

Conclusion

Il est temps que chacun assume son rôle :

  • L’installateur est maître d’œuvre, responsable de la conception et de la conformité initiale.

  • Le ramoneur est garant de l’entretien et du conseil, avec un devoir d’alerte en cas d’anomalie.

  • Le client doit être informé clairement des limites de responsabilité de chacun.

👉 En clair : arrêtons de faire porter au ramoneur le poids des erreurs de l’installateur. La sécurité des usagers passe avant tout par la transparence et l’intégrité professionnelle.

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Le ramonage est une obligation légale, mais c’est surtout une question de sécurité. Pourtant, certains clients oublient que derrière cette prestation se cache un véritable métier de terrain, exigeant, réglementé et indispensable. Respecter son ramoneur n’est pas une option : c’est un devoir de considération pour un professionnel qui veille chaque jour à la sécurité des foyers.

1. Un métier difficile et technique

Le ramoneur n’est pas seulement « celui qui nettoie ». Il maîtrise les normes (DTU 24.1 / 24.2), connaît les réglementations sanitaires et environnementales, et doit détecter toute anomalie pouvant mettre en danger les habitants. Monter sur les toits, manipuler des installations parfois mal conçues, gérer la suie, le bistre et les dépôts dangereux : ce n’est ni un travail simple, ni sans risque.

2. Un rôle de protection pour les familles

Le ramonage permet d’éviter :

  • Les incendies de conduits (dus à l’accumulation de bistre ou goudron).

  • Les intoxications au monoxyde de carbone.

  • Les refus de prise en charge par les assurances en cas de sinistre.
    Autrement dit : un ramoneur protège la vie et le patrimoine de ses clients.

3. Des responsabilités mal comprises

Trop souvent, le ramoneur est injustement accusé d’être responsable de défauts d’installation. Or, il n’est pas maître d’œuvre : son rôle est d’entretenir, d’alerter et de conseiller. Sa responsabilité s’arrête à l’acte de ramonage et au contrôle visuel possible. Le respect passe aussi par la reconnaissance de ces limites.

4. Le respect, une relation de confiance

Un client qui respecte son ramoneur :

  • Permet d’effectuer l’intervention dans de bonnes conditions (accès libre, sécurité).

  • Écoute et prend en considération les conseils donnés.

  • Comprend que le certificat de ramonage n’est pas une formalité pour l’assurance, mais un véritable gage de sécurité.

Conclusion

Le ramoneur n’est pas un simple prestataire : c’est un professionnel de sécurité publique, un artisan formé et engagé. Le respecter, c’est reconnaître la valeur de son travail et la mission essentielle qu’il accomplit chaque jour.
👉 Respecter son ramoneur, c’est aussi respecter sa propre sécurité et celle de sa famille.

Faites auditer votre conduit de cheminée pour garantir votre sécurité

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Après un incendie ou simplement dans le cadre d’un contrôle préventif, l’audit par passage caméra de votre conduit de fumée est une étape essentielle.
Cette inspection vidéo, réalisée par un ramoneur qualifié, permet de :

  • Détecter les fissures, défauts structurels ou obstructions invisibles à l’œil nu.

  • Identifier les résidus de suie, de goudron ou de matériaux inflammables susceptibles de provoquer un nouvel incident.

  • Vérifier la conformité du conduit avec les normes en vigueur (DTU, RSDT).

Un tel contrôle n’assure pas seulement la sécurité de votre installation : il est également souvent exigé par les assurances après un sinistre pour valider la prise en charge.
Confier le passage caméra de votre cheminée à un professionnel, c’est garantir la tranquillité de votre foyer et prolonger la durée de vie de votre installation.

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Quand le certificat de ramonage révèle une non-conformité : une déception nécessaire

Recevoir un certificat de ramonage qui mentionne des non-conformités n’est jamais agréable pour un client. Beaucoup s’attendent, après le passage du ramoneur, à obtenir un document rassurant, garantissant que tout est en ordre. Pourtant, la mission d’un professionnel du ramonage ne se limite pas à nettoyer un conduit : elle consiste aussi à vérifier que l’installation respecte les normes en vigueur (DTU 24.1 / 24.2, RSDT, arrêté du 5 juillet 1996, etc.) et qu’elle ne présente pas de risques pour les occupants du logement.

Une vérité parfois difficile à entendre

Lorsqu’un certificat de ramonage signale une non-conformité, il ne s’agit pas d’une “mauvaise note” donnée au client, mais d’un constat technique. C’est souvent la conséquence d’une installation réalisée à l’origine sans respect total des règles (tubage inversé, absence d’arrivée d’air, distances de sécurité non respectées, souche trop basse, etc.) ou d’un vieillissement normal des matériaux (conduit fissuré, plaque de vermiculite endommagée, joints défectueux…).
Cela peut susciter de la frustration, car un propriétaire pense généralement que son installation est fiable tant qu’elle fonctionne. Pourtant, une cheminée ou un poêle peut très bien chauffer tout en étant dangereux.

Un rôle de protection, pas de sanction

Le certificat non conforme n’est pas une sanction, mais une protection. Il permet d’alerter sur un danger potentiel : incendie, intoxication au monoxyde de carbone, défaut d’étanchéité… Le rôle du ramoneur est d’informer en toute transparence, même si le message déplaît. Ignorer une anomalie reviendrait à mettre en péril la sécurité des occupants et à engager la responsabilité du professionnel.
👉 À l’inverse, lorsque le ramoneur signale clairement les non-conformités, cela le décharge de toute responsabilité en cas de sinistre lié à ces défauts : le propriétaire ou l’installateur initial en reste seul responsable.

Une étape vers la mise en sécurité

Un constat de non-conformité doit être vu comme une opportunité d’agir :

  • Préserver la sécurité des habitants et du voisinage.

  • Protéger son logement et éviter des sinistres coûteux.

  • Être couvert par son assurance, car en cas de sinistre, une installation non conforme peut entraîner un refus d’indemnisation.

En somme, un certificat de ramonage qui mentionne des anomalies n’est pas une mauvaise nouvelle en soi : c’est une étape indispensable vers une installation fiable, durable et conforme. Et il rappelle que le ramoneur, en signalant les défauts constatés, assume son devoir d’information mais ne peut être tenu responsable des erreurs de conception ou de pose.

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